lumière....
La pensée est partie
Avec l’oubli
L’oubli de la tristesse
Qui donne à certain une paresse.
Celle de ne rien faire
Celle de ne plus plaire
Celle dont on s’en fou
C’est un monde à nous.
Attendant
La venue du Printemps
Regardant par la fenêtre
Les chaînes et les êtres
Plus rien n’était pareil
Même pas son sommeil
Tout était triste et sans couleur
Cela me faisait peur.
Une lumière s’alluma
« Qui es-tu toi ? »
lumière venue d’ailleurs
Cela me faisait peur.
J’attendais et j’écoutais
Ce qu’elle voulait me raconter
Me faisant croire
Que bientôt j’aurais connu la gloire.
Mais ma tristesse
Etait plus forte que ma paresse
Rien ne voulait me faire changer d’avis
Me demandant, ce qu’il y avait de beau dans la vie.
Tout d’un coup,
Deux petites pattes étaient au rendez-vous,
Celle d’un petit chien
Presque nain.
Il me regardait
Et des yeux me disaient
Je suis là mon ami
Pour te donner de la joie dans la vie.
Son regard fit pleurer
Je ne savais pas comment me faire pardonner
Je la prends dans mes bras
Et lui dit tout bas,
« Heureusement que tu es là,
Que ferais-je sans toi » ?
Elle me dit
Ce que tu as toujours fait dans ta vie.
C’est vrai je me battais
Personne ne m’écrasait
Mais un beau matin était venu
Ou j’avais perdu la vue.
Plus de couleur, plus de lumière
Mais il y avait toujours les souvenirs d’hier
Et tout d’un coup
Ces deux pattes qui étaient au rendez-vous
Mon fait ouvrir les yeux
Ce n’était pas un miracle de Dieu
Mais celui de la volonté
Qui à nouveau la lumière ma redonné.
Lucky le poète icconnu