toujour le 4 novembre nouvelle
Silence absolu sur la mer
On ne vois pas trace de la terre
On est en pleine galère
Plus rien à manger, une vraie misère
Les matelots se regardent entr’eux
On peut lire, la faim dans leur yeux
Je ne sais pas à combien de jour on est
Du port le plus près
Les voiles sont levées
Car mes hommes sont très fatigués
Pour ramer
À vrai dire, ils sont épuisés
La colère commence à monter
On se bat, pour un poisson attrapé
La haine envahit le navire
Je crains le pire
Je crains la maladie
Le colhera, l’épidémie
Je crains à une rebellion
Et qu’on me foute à l’eau
J’arrive encore tout juste à les maitriser
J’arrive même à les faire espérer
Mais combien de temps tout cela va encore durer
Avant que je ne sois tué
Tué, ensuite mangé
Par mon équipage désarmé
Désarmé de tout espoir
Il n’y a que l’eau de la mer à boir
Le vent souffle de plus en plus fort
Plus personne ne fait d’efforts
Pour retenir le navire
Qui s’en va à la dérive
On se regarde tous en priant
On se regarde en espérant
Espérant qu’au levant
Il y’ait une ile devant
Le navire prend de la vitesse
Les matelots sont de plus en plus dans le stress
Ils craignent le pire pour eux
Ils se voyent déjà dévorer par les Dieux
Les dieux du vent, les dieux de la mer
Ces dieux loin de la terre
Ils voyent les vagues augmenter
Ils prient pour ne pas se faire emporter
…continu