24 novembre...ainsi est l'inspiration du moment
Pourquoi je vous écris ?
Est-ce pour me faire connaître dans la vie ?
Est-ce pour partager un moi intérieur ?
Est-ce parce-que je me sens inférieur ?
Ou tout simplement
Ais-je peur du présent ?
Ais-je peur de ne plus savoir aimer ?
Ou ais-je peur de trop détester ?
Que des questions
Que des passions
Que de choses vécues
Et de souffrances vues
Combien encore je voudrai
Donner
De ma personnalité
Et tout cela sans intérêt
Quand je regarde autour de moi
Je voie
Une lumière qui m’inspire
Et qui est prête à me dire
Fonce Lucky
Ose dans la vie
Fait toi découvrir
Et laisse-toi guider comme les pages d’un livre
Un livre plein d’idée
Un livre imaginé
Un livre plein de réalité
Un livre vrai
Exprime-toi du plus profond de toi-même
Laisse parler ton cœur qui t’aime
Ton cœur qui ta fait tant souffrir et pleurer
Mais jamais il ne t’a abandonné
Laisse ton âme se libérer
Et dis-lui tout simplement de te guider
Dans la profondité
De l’humanité
Soit réaliste
Et non pessimiste
Soi un homme sage
Et exploite tes dons avec dosage
Pleure et prie
Pour te amis
Qui ont quitté cette terre
Sachant que de là haut de toi ils sont fiers
Fier du devoir qu’ils t’ont donné
Celui de partager
Ton amour et ta bonté
Sous des paroles et rimes mal dosés
Car tu ne perfectionne pas encore parfaitement
La langue des sentiments
Mais à travers ta poésie
Tu transmets leur vie
Soit toi-même et reste le
Lucky
Ne change jamais
Même si je suis parti pour une nouvelle vie
Merci papa pour tes conseils, merci à tous les êtres chers qui sont dans l’eau de là
De me donner cette force de continuer à vous faire vivre tous les jours de mon existence
À travers mes poésies et mes lignes blanches que je remplis chaque nuit.
Lucky le poète inconnu
9 Novembre 2008
mon livre ....page une à 14 le reste suivra....corrigez moi...j'accepte tout commentaire et fautes ...merci d'exister ...lucky le poète et écrvain inconnu
XXX
J’étais assis attendant mon prochain client, pour l’instant mes affaires ne tournaient pas tellement bien, la crise en Italie, les gens n’ont pas trop d’argent, cela je ne le crois pas, en tout cas, à cause de cela j’ai dû renvoyer ma secrétaire. Le travail que j’avais eu depuis que je me suis mis à mon compte étaient seulement quelques divorces à suivre, des escapades de maris aimant la chaire fraîche, des photos prises pour des procès contre de faux invalides, j’ai même eu des aveugles qui roulaient en voiture, un unijambiste qui courait comme un fou derrière son chien et j’en passe bien d’autres. Tout cela me donne plus de paperasses que de travail, en plus cela ne me sert à rien pour mon avenir, ce qu’il me faudrait c’est une exclusivité, une recherche à l’étranger d’un malfaiteur ou d’un grand chef mafioso ou, un meurtre avec plein d’énigme à résoudre, mais ce n’est pas parce que nous sommes un vendredi 13, que la chance va me sourire. On est tellement superstitieux dans ce pays, que presque tout le monde --, vat jouer aux jeux de loterie, moi j’ai bien beau essayer, mais la chance ne me sourit pas trop, plutôt vers les filles. De temps en temps j’ai une petite touche, sans plus et cela devient de plus en plus rare.
Regardant par la fenêtre toute sale, ne voyant qu’à travers la partie cassée du verre, devant mes yeux un panorama pittoresque , quelques vieux blocs de maisons prêtes à s’écrouler, le pire c’est qu’elles sont habitées par des gens qui vraiment n’avaient pas trop le choix À côté on voit de nouveaux appartements, tout cela fait contraste, on différentie même dans la rue la diversité des gens. Ces gens qui immigrent dans notre pays, parce que dans le leur il y a la guerre, je me dis toujours que, je n’aimerais pas être à leur place, en tout cas c’est des personnes courageuses qui sans hésiter pour sauver leurs enfants des massacres etdes tueries, on tout quitté pour un autre pays. Ils ont tout abandonné et doivent recommencer à zéro.
- Quelle chaleur !
Me parlant à moi-même, c’est une habitude que j’ai souvent quand je suis seul, je me mets en face d’un miroir et je discute avec moi-même, des fois je me dis qu’il n’y à pas plus con sur terre. Mais il y a des fois que j’ai onte de moi même, spécialement le matin quand j’ai une sale tête, « je crois que j’ai encore une fois exagéré cette nuit ».
C’est la troisième chemise que je change, la transpiration ne cesse pas de dégouliner de tous les côtés. J’attends impatiemment que d’un moment à l’autre la porte s’ouvre et qu’une personne me donne du boulot, mais je ne crois pas trop à ce miracle. Que les journées semblent longues quand il n’y a personne avec qui parler, crier ou, même se confier, d’habitude à cette heure ci ma secrétaire me prépare toujours un bon petit espresso, depuis que je l’ai viré il n’y a même plus du café.
Le ventilateur me procure une agréable sensation de fraîcheur intense, comme si un glaçon fondait le long de mon torse me refroidissant, à vrai dire c’est plus un aileron d’avion qu’un ventilateur. Une fois je me suis permis de l’allumer à fond, pour voir la pussance qu’il avait dans le ventre, je ne vous dit pas les dégâts que j’ai causés à ma secrétaire, toute la paperasse qu’elle avait entassée et trillée depuis plusieurs mois, c’est envolée de tous les côtés, il lui a fallu une bonne semaine pour tout ranger à nouveau et me faire pardonner.
Jamais vu une chose pareille depuis que je suis né, un chaleur si insupportable, même pas une brise de vent, ni oxygène, je plains les asthmatiques et les anciennes personnes qui ne supportent pas des températures pareilles, il fait au moins plus de quarante degrés à l’ombre. Les gens à cette heure si ne sortent pas, ils font tous leur sieste, je crois que je vais en faire autant, dans l’espoirque ce soir il y aura un peu de fraîcheur, pour qu’on puisse au moins bien dormir.
C’est la nuit que je vis, j’adore regarder les lumières des maisons, il y a toujours des belles choses qui se cachent derrière, s’imaginner par exemple une fille du cartier qu’on connaît, entrain de se déshabiller, et son ombre reflette sur les volets. Regarder les vitrines illuminées, les routes assez vide, les cafés reflétant leurs panneaux de couleur rouge ou bleue, les personnes vivant la nuit, chauffeur de taxi, femme de rues, clochards faisant les poubelles, tout cela m’apporte un réconfort. Je pourrais les observer pendant des heures en essayant de m’imaginer à quoi ils pensent, comment vivent-ils ? Que de questions je me pose, en essayant de me mettre à leur place, ainsi je découvre le vrai sens de la vie, je me dis souvent, «j’ai de la chance d’être en bonne santé», «d’avoir un boulot ou je suis mon propre patron», et autre mille pensées qui me donnent une raison de bien être pour vivre.
Je trouve que les plus belles choses de l’être humain, c’est la sensation, le profond de soi même, quand nous ressentons une joie, une douleur, une tristesse, tout cela nous permet de nous retrouver, de nous analyser, de nous dire que cela peut nous arriver aussi et qu’on n’est pas fait de marbre. Je me sens fort des jours, et d’autre c’est le contraire, j’ai envie de tout laisser tomber, de partir loin du monde, de quitter la terre pour aller sur une autre planète, explorer l’univers, de partir avec mon âme, survoler les continents, tout cela en étant invisible aux yeux des gens. C’est quand même fou ce qu’on peut faire en étant invisible, regarder sans que l’on vous voie, aller au cinéma sans payer, manger à l’oeil, de temps en temps une petite main baladeuse à l’arrêt d’un bus, pour que la personne à côté se ramasse la claque et qui sait quoi encore ?
Quand le temps n’est pas couvert je me mets sur la terrasse de mon petit appartement, regardant le ciel bleu, me disant qu’au-dessus de ma tête il y a un univers qu’on arrivera jamais à découvrir tous ces secrets. Des planètes inexplorées, qui sait, peut-être ? Qu’il y a sur une autre galaxie des gens qui vivent comme nous ? Quand j’étais petit, je croyais au géant qui tenait un immense aquarium avec toutes les planètes à l’intérieur, j’avais toujours peur qu’un jour sa main vienne nous prendre pour nous changer contre une nouvelle planète de couleur autre que la notre, qui sait rouge, bleu ou verte, et nous nous retrouverions dans sa poubelle.
XXX
Un jour je faisais bronzette, en me retournant, que vois-je en face de moi de l’autre côté de ma terrasse ? Une splendidecréature , se déshabillant sans gène, se tenant devant la fenêtre grande ouverte. Je ne pouvais m’empêcher de la regarder, ce n’est pas tous les jours que je peux me rincer l’oeil. Après quelques minutes elle se sentit observée, mais continua son manège comme si de rien était. Mon arme commença à durcir à la vue de son exhibition, remettant son soutien, en l’enlevant, se palpant les seins pour les faire remonter, ôtant son slip pour en remettre un autre de couleur noire, puis blanche ainsi de suite pendant une bonne dizaine d’essais. Une demi-heure était déjà passée, je commençais à devenir fou, rien qu’à la regarder, mais je ne pouvais la toucher de peur qu’elle s’envole.
Tiens, on sonne à la porte, c’est toujours aux bons moments que les gens viennent vous déranger, qui ça peut être à cette heure ci. Merde, j’avais complètement oublier que ma voisine de dessus allait passer aujourd’hui. J’étais là devant la porte en pantalon court et torse nu.
- Ciao Rosita.
- Ciao Lucky ! J’espère que je ne suis pas en retard ?
- Non, au contraire je t’avais complètement oubliée.
- C’est sûrement la voisine d’en face qui t'a fait de l’effet.
L’entrée donnait directement vue sur la terrasse, je peux dire qu’elle à l’oeil de lynx.
.
- Quelle voisine ?
- Celle qui est là entrain de faire son cirque pour s’habiller.
Le temps de me retourner, je sentis ces yeux monter et déscendre le long de mon corps.
- Tien je ne l’ai même pas remarquée.
-Celle la tu peux la raconter à une autre.
-
Pas mal le détective, il a un de ces cul, et sa petite médaille d’or qui reflette sur son torse bronzé, me donne envie de le croquer, bon soyons sérieuse, ne le faisons pas remarquer. Je crois bien que je vais essayer de l’allumer.
- Tu veux boire quelque chose ?
- Avec plaisir, cette chaleur me rend folle.
- Moi ça me fait autre chose.
Je disais à vois basse.
- Comment ?
- Non rien, je disais une bonne boisson avec une dose.
- Dose de quoi ?
- De glaçon.
Je l’ai échappé belle.
- Bon fait comme chez toi, je reviens tout de suite.
Pendant que j’allais lui prendre une boisson rafraîchissante, elle alla se changer dans la chambre d’ami, après la vue de la terrasse voilà que cela recommence, pourquoi as t'elle laissé la porte entrouverte ? Ce n’est pas grave en attendant, je vais pas me gêner pour la regarder cette jeune fille de vingt et un an, qui pour son âge est osée. Elle a un corps bien développé, des jambes fines, une forte poitrine, pas vraiment la taille mannequin, mais rien qu’à voir son visage elle vous donne envie de la prendre et de lui laisser un petit souvenir, sans méchanceté, les femmes adorent la douceur. Elle enfile une petite robe blanche, comme celle des infirmières, toute boutonnée de la hauteur des genoux, jusqu’au cou, elle prend bien soin de ne pas trop serrer ces seins, en laissant les deux boutons du dessus ouvert, la pointe des mamelons ressortaient très bien de la robe, elle ne portait pas de soutien gorge. Les boutons étaient assez décalés l’un de l’autre, ils laissaient un bel espace. Dans son enjambée mes yeux passaient entre, cela m’excite, riens qu’a voir la couleur de son sous-vêtement. Un blanc qui faisait ressortir son bronzage, ces cuisses que j’ai envie de croquer, bon resaisis-toi Lucky.
Rosita, sans que je lui dise quelque chose se met en face de moi, elle prend bien soin de remonter la jupe, de peur que ées boutons ne lachent, elle écarte tout doucement ces jambes ensuite les recroise à nouveau ,j'ai remarqué son petit jeu, tout cela pour me faire voir son petit dessous blanc transparent, je paris qu’elle s’est rasée.
Mais pourquoi il me regarde comme ça Lucky, je crois que j’exagère un peu, je suis une vraie salope, j’adore provoquer pour mettre les gens mal à l’aise. Je le fais souvent quand je vais dans un bar, ou sur une terrasse, je me mets en face d'un jeune et lui fais voir tout doucement mon petit papillon. Le plus excitant c’est quand je n’ai rien en dessous, cela les rends fous, spécialement quand ils sont avec leurs femmes, ils rougissent et puis s’engueulent, et moi dans tout cela je fais semblant de rien, continue à boire mon verre comme si de rien était. Je peux en racconter des évennements, pauvre Lucky, je dois le mettre mal à laise, lui qui est si timide, ou à vrai dire qui parraît timide.
- Je te sers quelque chose à boire ?
- C’est quoi que tu veux me servir ?
- Une boisson légèrement forte, mais désaltérante.
- Oui je veux bien.
Le temps d’aller chercher la bouteille de pastis, j’essayerai de me calmer un peu, avec toute cette chaleur et cette vue, je crois bien que je vais craquer, mais maitrisons la sitution.
- Elle a une drôle de couleur.
- Ce n’est pas la couleur qu’il faut voir mais le goût.
- Qu’à t’il de spécial le goût ?
- Tu verras une fois que tu auras bu.
- Tu achète cela où ? Car ici je n’ai jamais vu des bouteilles pareilles.
- Cela vient de l’étranger. J’en buvais souvent quand j’étais en France, sa s’appelle du Pastis, ce sont les gens qui vivent près de la côte qui en boivent le plus, même dans les cafés du village où je vivais, c’était une tradition le dimanche matin d’aller boire un pastis, ensuite se faire une pétanque, en italien jouer à bocce.
- Hum ! C’est bon, et ça rafraichit en même temps. J’en prendrais bien encore un verre ?
- Sans problème, il faut faire attention avec le pastis, si on en abuse, on risque de se soûler vite. Et une cuite au pastis c’est n'est pas évident pour les jours qui viennent, il suffit de boire de l’eau le jour aprèset c’est reparti, à nouveau soûle.
- Ce n'est pas grave pour demain, il fait tellement chaud aujourd’hui, que je n’ai pas tellement envie de travailler, ce pastis est entrain de me relaxer et me rafraîchir en même temps Je pense bien qu’il serait préférable que je revienne demain pour te faire un peu de ménage.
- Je crois aussi, avec cette chaleure, moi aussi je n’ai pas tellement envie de travailler. Si tu veux, on peut aller sur la terrasse, ainsi on profitera du soleil, en plus, un pastis sur la terrasse, il n’y a pas mieux pour se sentir en pleine forme, tu m’en diras des nouvelles.
- C’est une bonne idée, ainsi je profiterais pour me dorer un peu au soleil.
- Vas devant, j’arrive avec les verres.
Je ne cessais pas de penser encore à cette fille en face, qui se trouvait moitié nue à la fenêtre et maintenant à Rosita qui est là devant moi, avec ça petite robe provoquante. Rosita vient de temps en temps chez moi pour faire un peu de ménage et de repassage. Elle habite juste l’étage au-dessus du mien. Je parie que quand je prends le soleil à poil, elle est sur la terrasse entrain de me mater. Le premier jour qu’on s’est rencontré dans le couloir, on a de suite sympathisé, tout de suite elle à remarqué que j’étais célibataire. Vous savez comment ? Au moment ou j’ai ouvert la porte , elle regarda le panorama intérieur de mon appartement, c’était digne d’un film de guerre, des habits de tous les côtés, du désordre partout, pour atteindre ma chambre il fallait faire le parcours du combattant. Elle me proposa de venir de temps en temps me faire un peu de ménage, sans rien en retour.Sauf un peu de compagnie le soir pour parler un peu, elle n’aime pas tellement la solitude.De temps en temps on se faisait une grillade avec une bonne bouteille de vin. On restait pendant des heures à parler, mais jamais je n’ai eu le courage de faire quoi que ce soit. Ce temps là je n’avais pas encore de pastis, c’est mon frère qui m’en a ramené quand il est venu me voir, il y a quelques au moin trois semaines de cela, heureusement qu’il ne vient pas trop souvent,s Je crois bien que si un soir on aurait abusé de ce breuvage, on aurait fait des bêtises, me conaissant, je me serais laisser tenté par la chair.
Des fois je me demande si les femmes ne sont pas toutes les mêmes, ils aiment le piquant, l’aventure, de temps en temps provoquer pour voir si elles ont encore du charme. Passons tout cela, il y a Rosita qui s’impatiente sur la terrasse, elle doit se demander ce que je suis entrain de faire..
- Rosita, tiens, je t‘ai mis trois glaçons.
- Merci Lucky, tu es trop gentil.
- Arrête, tu vas me faire rougir encore.
Des fois j’en rajoute un peu, elle adore ça.
- Les amours se portent bien ?
- J’ai un copain sans plus, il vient manger ce soir à la maison.
- C’est bien il y a du progrès depuis la dernière fois ?
- Oui, tu m'as dit en face ce que je valais, sans jamais voir mes points négatifs, tout cela ma motivé, et j’ai commencé à m’aimer.
- Cela se voit, vu comment tu t’habilles maintenant, même moi je craquerai, avec toute cette vue que tu m’offre.
- Je sais qu’avec toi je ne risque rien, même si un jour cela devait arriver, c’est moi qui te provoquerais pour que tu craque, ainsi tu ne te sentiras pas coupable.
- Des promesses toujours des promesses. Je blague.
- Je sais, à se demander si des fois tu rigole ou tu es sérieux.
- À toi de deviner. En attendant, cin-cin, et à ta nouvelle conquête, surtout n’oublie pas le capuchon si tu fais des bêtises..
- Je suivrai tes conseils.
- Et toi, toujours seul ?
- Vaut mieux être seul, que mal accompagné.
- Encore un bon point pour toi.
- De temps en temps une petite aventure, mais sans plus, pour l’instant je ne veux pas trop m’attacher.
toujour le 4 novembre nouvelle
Silence absolu sur la mer
On ne vois pas trace de la terre
On est en pleine galère
Plus rien à manger, une vraie misère
Les matelots se regardent entr’eux
On peut lire, la faim dans leur yeux
Je ne sais pas à combien de jour on est
Du port le plus près
Les voiles sont levées
Car mes hommes sont très fatigués
Pour ramer
À vrai dire, ils sont épuisés
La colère commence à monter
On se bat, pour un poisson attrapé
La haine envahit le navire
Je crains le pire
Je crains la maladie
Le colhera, l’épidémie
Je crains à une rebellion
Et qu’on me foute à l’eau
J’arrive encore tout juste à les maitriser
J’arrive même à les faire espérer
Mais combien de temps tout cela va encore durer
Avant que je ne sois tué
Tué, ensuite mangé
Par mon équipage désarmé
Désarmé de tout espoir
Il n’y a que l’eau de la mer à boir
Le vent souffle de plus en plus fort
Plus personne ne fait d’efforts
Pour retenir le navire
Qui s’en va à la dérive
On se regarde tous en priant
On se regarde en espérant
Espérant qu’au levant
Il y’ait une ile devant
Le navire prend de la vitesse
Les matelots sont de plus en plus dans le stress
Ils craignent le pire pour eux
Ils se voyent déjà dévorer par les Dieux
Les dieux du vent, les dieux de la mer
Ces dieux loin de la terre
Ils voyent les vagues augmenter
Ils prient pour ne pas se faire emporter
…continu
04 novembre 2008
Sur cette route de montagne, peu éclairée
Je m’avançais
L’heure de minuit vient de sonner
Mais je ne crois pas que la nuit va m’emporter.
M’emporter dans la peur de ce cimetière peu éclairé
Que seulement, quelques bougies sur ce petit chemin sont entrain d’illuminer
Elles sont là, sur les tombes et me donnent l’ombre des photos
À qui je tourne le dos.
Je marche et je regarde autour de moi
Des tombes en pierre et d’autres en bois
De temps en temps un petit grincement
Mais ce n’est que le bruit du vent.
Je suis dans ma plus grande tranquillité
Je me trouve vraiment en paix
Ici parmi ces esprits
À qui, de temps en temps je redonne vie.
Je regarde de gauche à droite
Tout m’épatte
Je m’assois sur un petit escalier
Et regarde autour de moi, me disant « le monde est en paix ».
Le chemin du cimetière
Lucky Le Poète Inconnu